Jean-Michel Lartigaud
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Les Chromiques (depuis 70) : peintures circonstancielles se rapprochant du dessin satirique
CHAMFORT : En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin.
LÉONARD DE VINCI : Passé quarante ans, un homme est responsable de son visage.
CHARLES PÉGUY : Quarante ans est un âge terrible, car c 'est l'âge où nous devenons ce que nous sommes.
PIERRE DE BOISDEFFRE : A trente ans, tout est joué : œuvre, carrière, amour, destinée. Après, il suffit de suivre les rails — chemin de velours ou mauvaise glissade, peu importe — on "suit" sa pente. Entre vingt et trente ans, on la "fait".
JACQUES DE BOURBON BUSSET : L'âge est une grâce qu 'il faut mériter et non un poids qui nous écrase.
JEAN COCTEAU : On peut naître vieux, comme on peut mourir jeune.
ERIK SATIE : Quand j'étais petit, on me disait toujours : « Tu verras quand tu auras cinquante ans ». Eh ! bien m y voilà à 50 ans. Et je n'ai rien vu. Rien !
PAUL CLAUDEL : Quatre-vingts ans ! C'est l'âge de la puberté académique.
MAURICE CHAPELAN : Les gens de mon âge me paraissent plus âgés que moi ! Comme c'est vrai !
ALPHONSE ALLAIS : Dieu a agi sagement en plaçant la naissance avant la mort : sans cela, que saurait-on de la vie ?
ALPHONSE ALLAIS : L'homme est plein d'imperfections, mais on ne peut que se montrer indulgent si l'on songe à l'époque où il fut créé.
EDMOND ROSTAND : Je me sens très optimiste quant à l'avenir du pessimisme.
EDMOND ROSTAND : On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu.
SOPHIE ARNOULD : Ce qu'une femme appelle avoir raison, c'est n'avoir pas tous les torts.
PIERRE DANINOS : La France est divisée en 43 millions de Français. La France est le seul pays du monde où, si vous ajoutez dix citoyens à dix autres, vous ne faites pas une addition, mais vingt divisions.
JEAN-FRANÇOIS DE LA HARPE : En France, le premier jour est pour l'engouement, le second pour la critique et le troisième pour l'indifférence.
ANATOLE DE MONZIE : Le Français a le cœur à gauche, mais le portefeuille à droite.
VOLTAIRE : Les Français ne sont pas faits pour la liberté : ils en abuseraient.
ALFRED DE VIGNY : Les Français sont satisfaits à peu de frais, un peu de familiarité dans les manières leur semble de l'égalité.
CHARLES DE GAULLE : Le désir du privilège et le goût de l'égalité, passions dominantes et contradictoires des Français de toute époque.
FRANCIS BLANCHE : Pour entrer chez vous, une seule adresse : la vôtre !
FRANCIS BLANCHE : Qui aime bien ses lunettes, ménage sa monture.
GEORGES CLEMENCEAU : La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
GEORGES CLEMENCEAU : les fonctionnaires sont un peu comme les livres d'une bibliothèque : ce sont les plus hauts placés qui servent le moins.
GEORGES CLEMENCEAU : Un escalier de ministère est un endroit où des gens qui arrivent en retard, croisent des gens qui partent en avance.
GEORGES CLEMENCEAU : La guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires.
GEORGES CLEMENCEAU : La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique.
BIAISE PASCAL : Qu 'est-ce que l'Homme dans la Nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
LÉON TOLSTOÏ : L'Homme a conscience d'être Dieu et il a raison parce que Dieu est en lui. Il a conscience d'être un cochon et il a également raison parce que le cochon est en lui. Mais il se trompe cruellement quand il prend le cochon pour un Dieu.
LA BRUYÈRE : II n'y a pour l'Homme que trois événements : naître, vivre et mourir. Il ne se sent pas naître, il souffre à mourir et il oublie de vivre.
GAVARNI : L'Homme est le roi de la création. Qui a dit cela ? L'Homme !
MONTESQUIEU : II faut pleurer les Hommes à leur naissance et non pas à leur mort.
ALPHONSE KARR : Chaque Homme a trois caractères : celui qu 'il a, celui qu 'il montre et celui qu'il croit avoir.
SCHOPENHAUER : Le médecin voit l'Homme dans toute sa faiblesse, le juriste le voit dans toute sa méchanceté, le théologien dans toute sa bêtise.
GEORGES PERROS : L'Homme naît bon. Ça commence à se dégrader entre 6 et 7 mois.
PAUL VALÉRY : Les grands Hommes meurent deux fois : une fois comme « Hommes » et une fois comme «grands ».
JEAN COCTEAU : Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images.
JEAN COCTEAU : Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur.
JEAN COCTEAU : J'ai vécu très au-dessus des moyens de mon époque.
JULES RENARD : Pour arriver, il faut mettre de l'eau dans son vin jusqu 'à ce qu 'il n 'y ait plus de vin.
JULES RENARD : Pour bien arriver, il faut d'abord arriver soi-même, puis, que les autres n'arrivent pas.
JULES RENARD : Le style, c'est l'oubli de tous les styles.
JULES RENARD : Il faut vivre pour écrire et non pas écrire pour vivre.
JULES RENARD : Le métier des lettres est tout de même le seul où l'on puisse sans ridicule ne pas gagner d'argent.
LA FONTAINE : Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute. (Le Corbeau et le Renard)
LA FONTAINE : En toute chose, il faut considérer la fin. (Le Renard et le Bouc)
LA FONTAINE : Est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père. (Le Meunier, son Fils et l'Ane)
LA FONTAINE : La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l'Agneau)
LA FONTAINE : Rien ne sert de courir, il faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue)
LA FONTAINE : Ventre affamé n'a point d'oreilles. (Le Milan et le Rossignol).
MARÉCHAL LYAUTEY : Quand les talons claquent, l'esprit se vide.
GÉNÉRAL PAUL VANUXEN : En matière de tactique, il y a toujours deux solutions : la bonne... et celle de l'École de Guerre.
CLEMENCEAU : La guerre, c'est une chose trop grave pour la confier à des militaires.
ALDOUS HUXLEY : II y a trois sortes d'intelligence : l'intelligence humaine, l'intelligence animale et l'intelligence militaire.
MAURICE DRUON : Le képi déforme la tête.
PROVERBE ALLEMAND : Un bon soldat ne doit penser qu 'à trois choses : l°Au roi, 2° A Dieu, 3° A rien.
ALPHONSE ALLAIS : Le métier d'officier consiste surtout à punir ceux qui sont au-dessous de soi et à être puni par ceux qui sont au-dessus.
CHARLES DE GAULLE : Il est vrai que, parfois, les militaires s'exagérant l'impuissance relative de l'intelligence, négligent de s'en servir.
MONTAIGNE : Ce n'est pas la mort que je crains, mais, de mourir.
PHILIPPE DESPORTES : J'ai 30 000 livres de rente, et je meurs !
 
EDWARD THURLOW : Que je sois pendu si je ne suis pas en train de mourir !
 
MOUNET-SULLY : Mourir, c'est difficile quand il n'y a pas de public.
 
PIERRE DAC : Quand on ne travaillera plus le lendemain des jours de repos, la fatigue sera vaincue.
PIERRE DAC : Le carré, c'est une circonférence qui a mal tourné.
PIERRE DAC : Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.
PIERRE DAC : L'avenir, c 'est du passé en préparation.
PIERRE DAC : Un sens interdit, en somme, ce n'est qu'un sens autorisé, mais pris à l'envers.
PIERRE DAC : Donner avec ostentation ce n'est pas très joli, mais ne rien donner avec discrétion ça ne vaut guère mieux.
SACHA GUITERY : Ce qui, probablement, fausse tout dans la vie, c'est qu'on est convaincu qu'on dit la vérité parce qu 'on dit ce qu 'on pense.
TRISTAN BERNARD : II y a des gens qui augmentent votre solitude en venant la troubler.
TRISTAN BERNARD : Pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur demander que ce qu 'ils peuvent donner.
TRISTAN BERNARD : Dans la vie, il ne faut compter que sur soi... et encore pas beaucoup !
TRISTAN BERNARD : On ne prête qu'aux riches. Et on a raison : les pauvres remboursent difficilement.
 
TRISTAN BERNARD : Les hommes sont toujours sincères. Ils changent de sincérité, voilà tout !
PIERRE DESPROGES : Je recèle en moi des réserves d’ennui pratiquement inépuisables. Je suis capable de m’ennuyer pendant des heures sans me faire chier.

L'ensemble de ce site, images, textes et animations, est sous copyright J.M. Lartigaud.

PIERRE DESPROGES : J’essaie de ne pas vivre en contradiction avec les idées que je ne défends pas.
PIERRE DESPROGES : Pourquoi ? Pourquoi cette fausseté dans les rapports humains ? Pourquoi le mépris ? Pourquoi le dédain ? Où est Dieu ? Que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ?
PIERRE DESPROGES : Vous me demandez pourquoi j’ai investi dans le rire. Eh bien (…) j’ai investi dans le rire pour le pognon. Pour nourrir ma famille.
PIERRE DESPROGES : Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette.
PIERRE DESPROGES : La sagesse populaire, on connaît. C’est elle qui a élu Hitler en 33.
PIERRE DESPROGES : J’ai toujours eu un respect profond, presque craintif, pour la langue, la grammaire, la syntaxe, le vocabulaire et toutes ces conneries :
PIERRE DESPROGES : Certes, il est pénible de vieillir, mais il est important de vieillir bien, c’est-à-dire sans déranger les jeunes.
PIERRE DESPROGES : On peut difficilement s’empêcher de penser que si Napoléon avait vécu quatre-vingt-dix ans de plus il aurait très bien connu Louis Armstrong.
PIERRE DESPROGES : En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils.
COLUCHE : “Si j'ai l'occasion, j'aimerais mieux mourir de mon vivant !”
COLUCHE : “Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici, on mange pour vous.”
COLUCHE : “Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge !”
COLUCHE : “Quand j’étais petit à la maison, le plus dur c’était la fin du mois... Surtout les trente derniers jours !”
COLUCHE : “C’est pas compliqué, en politique, il suffit d’avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire !”
COLUCHE : “Dieu a dit : “Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit.””
COLUCHE : “Je n’ai rien contre les étrangers. Le problème, c’est que d’une part, ils parlent pas français pour la plupart... Et selon le pays où on va, ils parlent pas le même étranger.”
COLUCHE : “On devient jeune à soixante ans. Malheureusement, c'est trop tard.”
COLUCHE : “Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer.”
COLUCHE : “C’est pas dur la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout le reste c’est de travers.”
COLUCHE : “Je ne suis pas allé partout, mais je suis revenu de tout.”
COLUCHE : “Certains ont l’air honnête, mais quand ils te serrent la main, tu as intérêt à recompter tes doigts.”
COLUCHE : “Se pencher sur son passé, c'est risquer de tomber dans l'oubli.”
COLUCHE : “Attention au surmenage. Et surtout quand vous ne regardez rien, pensez à retirer vos lunettes !”
COLUCHE : “La France, comme elle est, c'est pas plus mal que si c'était pire !”
COLUCHE : “Je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire.”
COLUCHE : “Pour critiquer les gens il faut les connaître, et pour les connaître, il faut les aimer.”
COLUCHE : “Je suis capable du meilleur et du pire. Mais, dans le pire, c’est moi le meilleur.”
COLUCHE : “A la télé ils disent tous les jours : “Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.” C'est pas vrai : de l'argent leur suffirait.”
COLUCHE : “On naît. On meurt. C'est mieux si entre les deux on a fait quelque chose.”
COLUCHE : “Les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient mieux de nous la foutre !”
COLUCHE : “On croit que les rêves, c’est fait pour se réaliser. C'est ça, le problème des rêves : c’est que c’est fait pour être rêvé.”
COLUCHE : “Bien mal acquis ne profite qu'après.”
COLUCHE : “C’est pas vraiment de ma faute si y’en a qui ont faim, Mais ça le deviendrait si on y changeait rien.”
COLUCHE : “Ce ne sont pas ceux qui courent le plus vite qui sont les plus pressés.”
COLUCHE : “On a des hommes politiques que le monde entier nous envie... ils pourraient venir les chercher, d'ailleurs, mais ils ne viennent pas !”
 
 
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