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La
tapisserie d'Aubusson - Six siècles
de tradition
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2009 - La tapisserie
d'Aubusson est inscrite au patrimoine culturel immatériel de
lhumanité par l'UNESCO.
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Historique | ||||
La dame à la Licorne, "A mon seul désir", fin XVe siècle. | ||||
L'origine
de la tapisserie reste mystérieuse. Selon la légende, les Sarrasins, après leur défaite en l'an 732 à Poitiers, auraient installé des métiers sur les bords de la Creuse. Le XVe siècle voit l'apparition des "mille-fleurs" : le fond des tapisseries est chargé de motifs floraux. La Dame à la Licorne en est l'exemple le plus célèbre. Au XVIe siècle, les tapisseries se tissent à Aubusson, Felletin, Bellegarde Elles ont un rôle décoratif et s'inspirent de thèmes religieux et mythologiques représentant des verdures, des animaux et des personnages. Au XVIIe siècle, la tapisserie connaît un bel essor et, en 1665, Colbert fait d'Aubusson une Manufacture Royale. .Après la Révolution, les ateliers de la Marche perdent leur statut de Manufactures d'Etat. La tapisserie d'ameublement et le tapis mécanique se substituent à la tapisserie murale qui n'est plus appréciée. |
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Cité internationale de la tapisserie Rue des Arts 23200 AUBUSSON. La tapisserie d'Aubusson : Six siècles de tradition.Pour qu'une tapisserie d'Aubusson soit une œuvre d'art originale, chaque modèle est limité à 8 exemplaires numérotés dans le tissage E/A n° 1, E/A n° 2 et de 1/6 à 6/6. Sont tissés également le sigle de l'atelier et la signature de l'artiste. Chaque tapisserie doit être accompagnée d'un certificat d'authenticité comportant son nom, son numéro de tissage, ses dimensions, le sigle de la manufacture ou de l'atelier et la signature autographe de l'artiste. www.aubusson-tapisseries.fr |
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Le bestiaire fantastique d'Anglards de Salers, XVIe siècle. | Verdure, XVIIe siècle. | |||
La leçon de musique, fin XIXe siècle, | ||||
d'après un carton du XVIIIe siècle. | ||||
A la fin du
XIXe siècle, la création de l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs
d'Aubusson apporte un renouveau à la tapisserie en modifiant la
technique : le peintre simplifie le tissage en limitant les couleurs tout
en évitant la surcharge des dégradés. Les tapisseries
restent néanmoins des reproductions de peintures. C'est à partir de 1930, avec Elie Maingonnat, dont le but était d'intéresser les artistes à la tapisserie, que des peintres font des modèles uniquement pour le tissage (Lurçat, Gromaire, Picart-le-Doux, Saint-Saëns...). |
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Jardin des coqs, 1939, Jean Lurçat . | L'automne, 1940, Elie Maingonnat . | |||
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